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L’isolation thermique en rénovation pour les particuliers

Un guide pratique de CleanTech Republic

Version magazine PDF - 26 pages

rénovation, isolation,
  • Quelle stratégie faut-il envisager ?
  • Par où commencer ?
  • Quel isolant choisir ?
  • Y a-t-il des règles à suivre ?
  • Quel est le retour sur investissement ?
  • Y-a-t-il des aides publiques ?

Un guide pratique pour les particuliers

Les laines animales

La plume de canard ou d'oie : Nécessairement adjuvée d'un cinquième de fibres naturelles ou synthétiques, elle doit impérativement recevoir un traitement antifongique et insecticide. Les plumes proviennent de la filière agro-alimentaire.

Conditionnement : en rouleaux, en panneaux ou en vrac.

  • Avantages :
    • Bon régulateur hygrométrique
    • Performances peu sensibles à l'humidité
    • Bon affaiblissement acoustique

  • Inconvénients :
    • Sensible au feu
    • Assez cher

La laine de mouton : Pas forcément traitée dans sa présentation en vrac, elle est naturellement hostile aux rongeurs. En revanche, la laine non traitée reste sensible aux attaques d'insectes, plus particulièrement les mites, qui peuvent totalement ravager une isolation en quelques mois.

Conditionnement : en rouleaux, en panneaux ou en vrac.

  • Avantages :
    • Bon régulateur hygrométrique
    • Inflammable

  • Inconvénients :
    • Prix
    • Mites
    • Peu dense, faible déphasage

Les isolants sous vide

Il s'agit de panneaux high-tech révolutionnaires : le meilleur lambda atteint 0,0042 soit presque le décuple de la plupart des isolants (avec un prix environ cinq fois plus élevé) ! Utilisés fréquemment en Europe, notamment en Autriche, ils offrent également un excellent déphasage pour l'été, et une bonne atténuation phonique.
En contrepoids de leurs performances exceptionnelles, ils imposent des contraintes fortes : l'interdiction de les percer, un fort poids (près de 200kg/m3, contre 10 à 40 pour de la laine minérale standard), et des coûts de mise en oeuvre importants.

Les isolants minces

Cette famille d'isolant, parfois sujette à controverse, repose essentiellement sur le principe de la réflexion des rayonnements infrarouges. Le produit comporte ainsi plusieurs films d'aluminium (le réflecteur) séparés par des couches de mousse synthétique ou végétale. L'épaisseur totale de ce sandwich étant comprise entre 5 mm et 25 mm.

Ces isolants ont pour avantage leur finesse, leur facilité de mise en ?uvre et leur parfaite étanchéité à l'air et à la vapeur d'eau. Ils sont en revanche insuffisants au regard des normes règlementaires s'ils sont posés seuls. Il est probablement plus prudent de les considérer comme des compléments d'isolation.

Il convient de rappeler que, selon les normes en vigueur, les résistances thermiques mesurées prennent en compte « les échanges par rayonnement (émissivité, réflexion), par conduction et par convection. » (note d'information du CSTB). Dans ces conditions, et d'après les organismes officiels, les isolants minces réfléchissants peuvent tout à fait être comparés aux isolants dits « traditionnels » à l'aune des indices normalisés (Lambda, R, U, Phi).

Les nouveaux isolants

Les fabricants sortent régulièrement de (plus ou moins) nouveaux isolants, notamment à base de produits recyclés (verre cellulaire) ou naturels (laine de coco, laine de lavande, vermiculite...). Répondant tous aux mêmes lois de la physique, ils peuvent être comparés à leurs ainés grâce aux mêmes critères, notamment les indices chiffrés (Lambda, R, U et Phi).

Règlementation

Réglementation relative aux matériaux isolants

Le marquage CE

La plupart des isolants sont déjà soumis à une norme européenne (notée « EN » + une série de chiffres), ou le seront dans un futur proche. Le respect des critères de la norme est certifié par le « marquage CE », matérialisé par une étiquette apposée sur l'emballage du produit.

Ces normes concernent essentiellement la tenue au feu, prouvée par des tests, et les performances thermiques déclarées par le fabricant. Le marquage CE n'est donc pas nécessairement une preuve de la qualité du produit. A l'inverse, certains isolants n'y étant pas soumis peuvent présenter de bonne qualité d'isolation thermique.

Cependant, le marquage CE reste préférable, ou plutôt son absence peut être préjudiciable. Il est par exemple indispensable à l'application des polices d'assurances des poseurs. En outre, les aides publiques à l'isolation des bâtiments sont accordées exclusivement aux produits répondants aux normes européennes.

L'étiquette CE

L'étiquette CE est obligatoire et doit impérativement comporter les informations suivantes :

  • Logo CE
  • Norme européenne à laquelle le produit est conforme
  • Classe du comportement au feu

La législation incendie impose un classement M minimum en fonction de la zone du bâtiment :

  • Classement M4 au sol
  • Classement M2 en vertical
  • Classement M1 au plafond
  • Résistance thermique du produit isolant (R)
  • Conductivité du matériau utilisé (lambda)
  • Dimensions du produit (épaisseur en dernier)
  • Nom commercial du produit
  • Labellisations facultatives

Les labels volontaires

Le marquage CE étant insuffisant pour garantir un niveau de performance thermique, les fabricants ont la possibilité de faire labelliser leurs produits par des tiers certificateurs agréés.

Le label Keymark a une portée européenne. Il est délivré par le CEN (Comité Européen pour la Normalisation) par l'intermédiaire des organismes agréés de chaque pays (ACERMI en France). Il certifie la réalité des performances thermiques du produit, notamment celles indiquées sur l'étiquette CE. Lorsque les critères des labels nationaux sont compatibles avec la Keymark, les organismes peuvent délivrer les deux labels simultanément. Ainsi, un grand nombre d'isolants commercialisés en France présentent les deux labels.

Le label ACERMI (Association pour la CERtification des Matériaux Isolants) est une certification Française émanant du CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) et du LNE (laboratoire National de Métrologie et d'Essais), qui assure la fiabilité des performances des produits isolants. Elle repose sur des essais en laboratoire et des contrôles in situ dans les usines des fabricants afin de vérifier quatre critères principaux :

  • La résistance thermique (R)
  • La réaction au feu
  • L'aptitude à l'emploi (comportement mécanique, comportement à l'eau, stabilité dimensionnelle, transfert de vapeur d'eau...)
  • Les performances acoustiques

La Réglementation Thermique des bâtiments existants

Souvent mal connue, la Règlementation Thermique des bâtiments existants (www.rt-batiment.fr) est pourtant relativement contraignante. Son principe général vise à imposer un niveau minimum de performance thermique dès lors qu'un maître d'ouvrage entreprend des travaux de rénovation thermique. Elle s'applique ainsi aux particuliers comme aux entreprises et aux organismes publics ou parapublics (collectivités, HLM...), au secteur résidentiel (maisons particulières, immeubles en copropriété...), comme au tertiaire (bureaux, commerces...).

Selon la surface des bâtiments, leur ancienneté, et l'ampleur des travaux, deux réglementations thermiques différentes s'appliquent (voir schéma) : la RT globale et la RT élément par élément.

Source : www.rt-batiment.fr Légende :
  • SHON = Surface Hors Oeuvre Nette
  • RT = Réglementation Thermique
La valeur du bâtiment s'entend hors foncier, elle est fixée par arrêté (actuellement 322 €HT/m2 pour le résidentiel, 275 €HT/m2 pour le reste).

Très proche de la réglementation applicable aux bâtiments neufs, la « RT globale » intéresse donc essentiellement les grands maîtres d'ouvrage, procédant à des rénovations lourdes, nécessitant un maître d'oeuvre spécialisé et compétent sur le plan réglementaire.

Source : www.rt-batiment.fr

La réglementation élément par élément concerne les « petits » chantiers, menés par l'immense majorité des propriétaires de logements individuels ou les PME-TPE. Elle impose le respect de critères de performances minimum pour tous les éléments impactant la consommation énergétique du bâtiment : murs, planchers, toiture, fenêtres, chauffage et/ou climatisation, ventilation, éclairage, et bien sûr isolation. Cette dernière doit obligatoirement atteindre une résistance thermique minimum en fonction des parois concernées et de la zone climatique (voir carte).



Carte officielle des zones climatiques
Source : Wikimedia - Auteur : Denys

Les labels de rénovation thermique

Le label « Haute performance énergétique rénovation »

Ce label « officiel » atteste que le bâtiment rénové offre non seulement une performance énergétique élevée, mais aussi un certain confort en été. Il ne concerne pas simplement l'isolation, mais tous les postes énergétiques du bâtiment. Reposant sur une obligation de résultats, et non de moyens, il est scindé en deux niveaux de performances :

Le niveau « HPE rénovation 2009 » :

  • La consommation conventionnelle d'énergie primaire du bâtiment pour le chauffage, le refroidissement, la production d'eau chaude sanitaire, l'éclairage et les auxiliaires de chauffage, de refroidissement, d'eau chaude sanitaire et de ventilation, est inférieure ou égale à 150 kWh/m² en moyenne. Cette valeur variant avec la zone climatique et l'altitude, en lui affectant un coefficient composé de deux valeurs a et b. La valeur cible résultant de la formule 150 x (a + b).
  • La température intérieure de confort en été (TIC pour température intérieure conventionnelle) est inférieure ou égale à la TIC théorique (TICref) d'un bâtiment neuf identique à celui étudié et répondant à la Réglementation Thermique en vigueur. La TICref ne pouvant pas descendre en dessous de 26 °C. Ce critère est doublement contraignant, d'abord car il est assez sévère, ensuite car son calcul nécessite des données inaccessibles aux particuliers et au PME.

Le niveau « BBC Effinergie Rénovation » : fonctionnement identique au premier, mais dont l'objectif de performances est de 80 kWh/m² (assortie des même coefficients modulateurs). De plus, désormais piloté par l'association Effinergie, il ajoute notamment :

  • L'obligation d'un test d'étanchéité à l'air à l'aide d'une porte soufflante (infiltrométrie). Ce test n'ayant pas de valeur cible joue un rôle informationnel, une sorte de prise de conscience.
  • La déduction de l'électricité et/ou de l'eau chaude sanitaire produites par le bâtiment (solaire, éolien) le cas échéant.

Organismes certificateurs

Les organismes habilités à délivrer le label HPE rénovation pour les bâtiments résidentiels sont :

  • CEQUAMI, www.cequami.fr, pour les maisons individuelles en secteur diffus
  • CERQUAL Patrimoine, www.cerqual.fr, pour les immeubles collectifs et les logements individuels groupés
  • PROMOTELEC, www.promotelec.com, pour les maisons individuelles, les logements individuels groupés et les logements collectifs

Ces organismes proposent également leurs propres labels.

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