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N'enterrons pas trop vite le photovoltaique
SCHOTT FRANCE

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Descriptif

Depuis plus d’un an, on assiste à une multiplication des annonces de réductions des subventions du secteur photovoltaïque, la mise en place du moratoire en décembre 2010 ayant notamment freiné un marché en pleine croissance sur le territoire français. Le sauvetage in extremis de Photowatt par EDF et la toute récente faillite d’un des leaders allemands Q-Cells laisse apparaître un marché fortement fragilisé, tant sur le plan national qu’au niveau européen.

Néanmoins, le photovoltaïque n’est pas encore mort.

Si on regarde les chiffres de plus près, le secteur a connu une formidable croissance dans le monde en 2011. Selon l’AIE (Agence Internationale de l’Energie) et le SER (Syndicat des Energies Renouvelables), le marché a connu une croissance de +40% avec 27 GW de puissance installée dans le monde l’an passé, dont 68% en Europe. Soit une puissance cumulée de 67,5 GW fin 2011 au niveau mondial, qui devrait atteindre 350 GW en 2020 et 1 800 GW en 2030, pour une production représentant 14% de la consommation mondiale d’électricité (source EPIA). Toujours selon l’AIE, les ENR pourraient représenter 48% du Mix énergétique en 2050, avec l’éolien en 1ère position, suivi par le solaire (photovoltaïque et thermodynamique).

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N’enterrons pas trop vite le photovoltaïque !
Par Christian Dumbs, Directeur du département solaire chez SCHOTT France.


Depuis plus d’un an, on assiste à une multiplication des annonces de réductions des
subventions du secteur photovoltaïque, la mise en place du moratoire en décembre 2010
ayant notamment freiné un marché en pleine croissance sur le territoire français. Le
sauvetage in extremis de Photowatt par EDF et la toute récente faillite d’un des leaders
allemands Q-Cells laisse apparaître un marché fortement fragilisé, tant sur le plan national
qu’au niveau européen.

Néanmoins, le photovoltaïque n’est pas encore mort.

Si on regarde les chiffres de plus près, le secteur a connu une formidable croissance dans le
monde en 2011. Selon l’AIE (Agence Internationale de l’Energie) et le SER (Syndicat des
Energies Renouvelables), le marché a connu une croissance de +40% avec 27 GW de
puissance installée dans le monde l’an passé, dont 68% en Europe. Soit une puissance
cumulée de 67,5 GW fin 2011 au niveau mondial, qui devrait atteindre 350 GW en 2020 et
1 800 GW en 2030, pour une production représentant 14% de la consommation mondiale
d’électricité (source EPIA). Toujours selon l’AIE, les ENR pourraient représenter 48% du Mix
énergétique en 2050, avec l’éolien en 1ère position, suivi par le solaire (photovoltaïque et
thermodynamique).

Si le gouvernement a largement diminué les aides, il n’en reste pas moins qu’il garde comme
objectif une part de 23% des ENR du Mix énergétique (défini par le Grenelle de
l’Environnement), un taux plus important que le reste du marché européen qui s’en tient à
20%. Les collectivités territoriales ont été motrices dans le développement du solaire
photovoltaïque, et la plupart des régions françaises se sont prononcées en faveur du
maintien de leur soutien au développement de la filière, permettant notamment de répondre
aux objectifs de 20 GW de puissance installée définis par les associations professionnelles
SER et Enerplan, avec à la clé la création de 56 000 emplois.

Le moratoire et la baisse des tarifs d’achats de l’électricité photovoltaïque ont été
préjudiciables au marché, ne nous voilons pas la face. Le marché du résidentiel est passé de
40% de la capacité installée à 5%, le travail de sensibilisation des particuliers au
photovoltaïque ayant été réduit à néant ou presque. Or, la rentabilité d’une installation
photovoltaïque reste intéressante du fait de la baisse accélérée du prix des panneaux,
rendant l’énergie solaire plus compétitive, malgré la baisse des tarifs d’achat. N’oublions pas
non plus que le secteur résidentiel bénéficie toujours en France des tarifs d’achat les plus
élevés au monde avec l’Italie pour les installations intégrées au bâti.



Des opportunités de développement sérieuses

Mais il faut toutefois noter que le secteur est aujourd’hui « assaini », laissant sur le marché
des acteurs sérieux aux compétences éprouvées. Le photovoltaïque en France est
désormais arrivé à maturité, atteignant une taille critique : la puissance installée équivaut à
deux réacteurs nucléaires (2,4 GW au 31/12/2011).

Et l’avenir semble moins sombre qu’il n’y paraît. La hausse programmée du prix de
l’électricité, de l’ordre de +30% dans les 5 années à venir, liées à l’augmentation du coût du
nucléaire et des prix du gaz et du pétrole, rend l’énergie solaire photovoltaïque toujours plus
attractive : en effet celle-ci inversement voit son coût baisser grâce aux économies d’échelle
et progrès technologiques de l’industrie solaire. Au-delà de ses évidentes vertus
écologiques, se profile donc une énergie solaire photovoltaïque compétitive, sans
subvention.

Dans un contexte allemand où l’autoconsommation de sa propre électricité solaire devient la
règle pour le particulier dans le résidentiel, on peut imaginer que le même schéma se
développera sous peu en France.

En attendant, les tarifs d’achat sont aujourd’hui garantis en France pendant 20 ans via EDF
au prix fixé au moment de la signature du contrat, avec la possibilité de calculer très
précisément le revenu d’une installation photovoltaïque pour les 2 décennies à venir. Au-delà
de 20 ans, le propriétaire de l’installation pourra revendre sa production d’électricité à un
fournisseur d’énergie ou encore l’utiliser en autoconsommation.


De plus, les nouvelles règlementations sur les bâtiments neufs devraient également
permettre de donner sa juste place au photovoltaïque :
 la RT 2012, qui prévoit la généralisation des maisons BBC à partir du 1er janvier
2013, impose une consommation d’énergie primaire maximum de 50KW / m² / an, dont
une partie peut être déduite grâce à l’intégration de panneaux solaires.
 Le BEPOS (Bâtiment à Energie Positive), qui vise à partir de 2020 la construction de
bâtiments devant produire plus d’énergie qu’ils n’en consomment, implique de ce fait
l’utilisation du photovoltaïque.

Autant d’opportunités de développement qui ne sont pas à négliger. Les entreprises
européennes actives sur le secteur ont donc une carte à jouer, sur le marché européen
comme sur les pays émergeants que sont par exemple l’Inde, la Thaïlande ou Israël.

Les atouts des fabricants européens sur l’échiquier mondial : point de vue d’un
fabricant allemand

Le cas de Q-Cells ne préfigure pas la disparition des acteurs européens. L’expertise et le
savoir-faire de ces entreprises présentes depuis de nombreuses années sur le marché du
solaire restent un gage de fiabilité et de performance.

N’oublions pas que le marché allemand est précurseur sur le développement de l’énergie
photovoltaïque, et que malgré les récentes baisses de subventions de la part du
gouvernement, il reste de loin le plus important marché au monde avec une base installée de
23 GW, plus de 2 fois supérieure au 2e pays mondial qu’est l’Italie.

Ainsi, le retour d’expérience sur les performances des panneaux photovoltaïques sur le long
terme d’acteurs historiques assure la sécurité de l’investissement et garantit par ailleurs,
pour les fabricants les plus sérieux, une installation effectuée dans les règles de l’art, grâce à
une formation systématique des installateurs.

De plus, les investissements en R&D sur l’amélioration du rendement des panneaux et les
grandes avancées technologiques assurant la réduction de leurs coûts de production, portés
par les leaders européens, participent à la rentabilité du secteur, permettant notamment de
faire face à la concurrence asiatique et à bas coût.

Malgré cette période tourmentée, le marché du photovoltaïque augure de belles années à
venir, quoi qu’on en dise.




 

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